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L'ISLAM ET LES PROPHETES ?
04/04/2009 21:45
L’apostolat n’est pas un fait inconnu dans les religions révélées comme le judaïsme et le christianisme. Cependant, dans l’Islam, il a un sens et un statut particuliers. Selon l’Islam, Allah a créé l’homme dans un noble but: pour Lui vouer un culte, et mener une vie vertueuse fondée sur Ses enseignements et Ses préceptes. Comment l’homme connaîtrait-il son rôle et le but de son existence s’il ne recevait pas des instructions claires et pratiques sur ce qu’Allah attend de lui ? C’est ici que se fait sentir la nécessité des apostolats. Allah a donc choisi dans chaque nation un ou plusieurs prophètes pour transmettre au peuple Son message. On pourrait se demander comment les prophètes étaient choisis et qui parmi les hommes méritait un si grand honneur. Le don de l’apostolat est une bénédiction et une faveur d’Allah qu’Il peut accorder comme Il le veut. Cependant, en étudiant Ses divers messagers tout au long de l’histoire, on peut identifier trois caractéristiques du prophète en général: Sur le plan moral et intellectuel, il est le meilleur membre de la communauté à laquelle il appartient. Ce point est nécessaire car la vie du prophète sert de modèle à ses disciples. Sa personne doit exercer un attrait sur le peuple pour amener ce dernier à accepter le message, et non l’en écarter par des défauts de caractère. Sitôt qu’il a reçu le message, il est infaillible, ce qui signifie qu’il est hors d’état de pécher. Il peut lui arriver de commettre des erreurs sans gravité qui sont d’ordinaire corrigées par voie de révélation divine. A l’appui du prophète, des miracles viennent prouver qu’il n’est pas un imposteur. Ces miracles sont permis par Dieu, et octroyés par Sa divine puissance, Ils s’accomplissent en général dans le champ où la nation du prophète excelle, là où la supériorité de ses membres est notoire. On peut illustrer ce point en citant les plus grands miracles des trois prophètes dont les noms s’attachent aux trois plus grandes religions du monde : le judaïsme, le christianisme et l’Islam. Les contemporains de Moïse excellaient dans les pratiques magiques. Aussi le plus grand de ses miracles fut-il de triompher des meilleurs mages égyptiens de son temps. Les contemporains de Jésus passaient pour d’habiles médecins. Par conséquent ses miracles consistèrent à ressusciter les morts et à guérir les incurables. Les Arabes, contemporains du Prophète Muhammad, étaient célèbres pour leur éloquence et pour leur admirable poésie. Aussi le plus grand miracle de Muhammad fut-il le Coran, cette œuvre que les légions de poètes et d’orateurs arabes n’ont jamais pu égaler, malgré les défis répétés que le Coran leur adresse. De plus, le miracle de Muhammad est d’une nature exceptionnelle. Tous les miracles précédents étaient limités dans l’espace et dans le temps, c’est-à-dire qu’ils se produisaient devant tel peuple à tel endroit. Il n’en va pas de même du miracle de Muhammad : le Coran. Il s’agit là d’un miracle universel et éternel. Les générations passées l’ont attesté, et les générations à venir attesteront elles aussi la nature miraculeuse de son style, de son contenu et de son élévation spirituelle. En ces matières, la mise à l’épreuve peut toujours se faire, et elle apportera à nouveau la preuve de la divine origine du Coran. Chaque prophète affirme clairement que ce qu’il reçoit ne lui appartient pas en propre, mais vient de Dieu pour le bien de l’humanité. Il apporte la confirmation de ce qui fut révélé avant lui et de ce qui pourra l’être après. Un prophète agit ainsi de manière à montrer qu’il se contente de transmettre le message dont l’a chargé le Vrai Dieu Unique, le seul Dieu de tous les hommes en tous les temps. Aussi le message divin forme-t-il une unité dans son essence et dans son but. C’est pourquoi le prophète ne doit pas s’écarter de ce qui a été révélé avant lui ou pourrait l’être par après. Les prophètes sont nécessaires pour transmettre à l’humanité les instructions et les préceptes de Dieu. Nous n’avons aucun moyen de savoir pourquoi nous avons été. Qu’adviendra-t-il de nous après la mort ? Existe-t-il une vie future ? Sommes-nous responsables de nos actions? En d’autres termes, y a-t-il des récompenses et des punitions pour notre conduite en cette vie? De telles questions, et bien d’autres encore concernant Dieu, les anges, le Paradis, l’Enfer etc. ne peuvent recevoir de réponses sans une révélation directe du Dieu Créateur, Lui qui connaît les choses invisibles. Ces réponses doivent être authentiques ; elles doivent être apportées par des individus qui inspirent la confiance et le respect. C’est pourquoi les messagers forment l’élite de leurs sociétés respectives du point de vue de la conduite morale et des capacités intellectuelles. De là vient que les Musulmans n’accordent aucune foi aux histoires calomnieuses que la Bible contient au sujet de quelques grands prophètes. Par exemple, la Bible rapporte que Lot, en état d'ivresse, a forniqué avec ses filles, ou que David a causé la mort d’un de ses officiers afin d’épouser la femme de celui-ci. Selon les Musulmans, les prophètes sont au-dessus de ce qu’indiquent de telles histoires. Elles ne peuvent être tenues pour vraies d’un point de vue islamique. De plus, Dieu soutient les prophètes par des voies miraculeuses, et les instruit pour qu’ils proclament la continuité du message. Le contenu du message que les prophètes transmettent à l’humanité peut être résumé en quatre points: Une claire notion de Dieu: Ses attributs, Sa création, ce qui doit Lui être imputé et ce qui ne saurait l’être. Une claire conception du monde invisible, des anges, des Djinns (esprits), du Paradis et de l’Enfer. Pourquoi Dieu nous a-t-il créés? que veut Il de nous? quelles récompenses et quelles punitions s’attirent envers Lui ? Comment régir nos sociétés en accord avec Sa volonté ? Ce sont des instructions simples et des lois claires qui, pourvu qu’elles soient appliquées exactement idéale et heureuse. Il résulte clairement de l’exposé que rien ne peut se substituer aux prophètes. Même de nos jours, avec les progrès de la science, la révélation est la seule source authentique d’information sur le monde surnaturel. Ni la science, ni l’expérience mystique ne peuvent indiquer la direction divine. La première voie est trop matérialiste et trop limitée; la seconde est trop subjective, et bien souvent trompeuse. A présent, on pourrait se poser la question suivante : combien de prophètes Dieu a-t-Il envoyé à l’humanité? Nous ne le savons pas en toute certitude. Certains érudits musulmans ont avancé le chiffre de deux cent quarante mille. La seule chose dont on soit sûr, c’est ce qui est écrit dans le Coran, à savoir que Dieu a envoyé un messager au moins à chaque nation. La raison en est qu’un des principes de Dieu est de ne jamais demander des comptes à un peuple sans l’avoir au préalable clairement averti de ce qu’il fallait faire et ne pas faire. Le Coran cite le nom de vingt-cinq prophètes et indique qu’il y en a eu d’autres dont le Prophète Muhammad n’avait pas entendu parler. Parmi ces vingt-cinq, on trouve Noé, celui de l’Arche, Abraham, Moïse, Jésus et Muhammad. Ces cinq prophètes sont les plus grands des messagers de Dieu. Ils sont appelés “Oulou-Al-azm ” ,les prophètes”doués de constance”. Un trait marquant de la croyance islamique, sur le chapitre des prophètes, est que les Musulmans croient et respectent tous les messagers de Dieu sans aucune exception. Puisque tous les prophètes sont envoyés par le Dieu Unique, et dans le même but – conduire l’humanité à Dieu -, il est essentiel et logique de les croire tous. Le fait d’en accepter certains et d’en rejeter d’autres ne peut qu’être fondé sur une fausse idée du rôle des prophètes, ou encore sur le préjugé racial. Les Musulmans sont le seul peuple du monde à faire un article de foi de la croyance en tous les prophètes de Dieu. Ainsi les Juifs rejettent Jésus-Christ et Muhammad (que la paix et la bénédiction soient avec lui) ; les Chrétiens rejettent Muhammad (que la paix et la bénédiction soient avec lui), et, en fait, rejettent Moïse car ils ne restent pas fidèles à ses lois. Les Musulmans, eux, les reconnaissent tous comme des messagers de Dieu qui ont apporté une direction divine à l’humanité. Cependant la révélation que ces prophètes ont reçue de Dieu a été altérée d’une manière ou d’une autre. La foi en tous les messagers de Dieu est commandée aux Musulmans par le Coran: “Dites (ô Musulmans): nous croyons en Allah, à ce qui nous est révélé, à ce qui fut révélé à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob et à leurs enfants, à ce que Moïse, Jésus et les prophètes ont reçu de leur Seigneur. Nous ne faisons pas de différence entre eux, et nous sommes résignés aux volontés de Dieu. ” (Coran, 2, 236). Dans les versets suivants, le Coran continue d’enseigner aux Musulmans que telle est la croyance impartiale et vraie. Si les autres nations épousent cette même croyance, elles suivent la juste voie. Dans le cas inverse, elles suivent les fantaisies et les préjugés qui sont les leurs, et Dieu s’en occupera. Ainsi lit-on dans le Coran : “Et s’ils croient en ce que vous croyez, ils sont dans le droit chemin. S’ils s’en détournent, alors ils sont dans la désunion, mais Dieu vous suffit. Il est Celui qui entend et qui sait. Telle est la religion de Dieu, et qui mieux que Dieu, s’y entend en religion ? ” (Coran, 2, 137-138). Il y a au moins deux points importants concernant les prophètes qui demandent à être éclaircis. Il s’agit des rôles respectifs de Jésus et de Muhammad, comme prophètes, et ces rôles sont généralement mal compris. La position du Coran à l’égard de Jésus consiste à rejeter catégoriquement la notion de sa divinité et de sa filiation divine, et à le présenter comme l’un des grands prophètes de Dieu. Le Coran établit que la conception sans père ne fait pas de Jésus le fils de Dieu ; il cite à cet égard Adam qui fut créé par Dieu sans père ni mère : “En vérité, Jésus est aux yeux de Dieu ce qu’est Adam. Il le forma de poussière, puis lui dit : “sois” et il fut. ” (Coran, 3, 59). Comme d’autres prophètes, Jésus a fait des miracles. Par exemple il a ressucité un mort, guéri des aveugles et des lépreux. Mais, en accomplissant ces miracles, il a toujours signifié que tous les pouvoirs venaient de Dieu. En fait les fausses idées sur la personne et la mission de Jésus se sont répandues parmi ses disciples parce que le message divin qu’il prêchait ne fut pas consignée pendant le temps de sa présence sur terre, mais après une centaine d’années. Selon le Coran, il fut envoyé aux enfants d’Israël; il confirma la vérité de la Torah qui avait été révélée à Moïse, et il apporta en plus la bonne nouvelle de la venue après lui d’un dernier messager : “ET alors Jésus, fils de Marie, dit : “Enfants d’Israël, en vérité je suis le messager de Dieu, envoyé auprès de vous pour confirmer la Torah qui m’a précédé, et pour vous apporter la bonne nouvelle de la venue d’un messager qui viendra après moi, et dont le nom sera celui qui est loué. ” (Coran, 61, 6). (La partie soulignée est une traduction du nom de Ahmad que porté le Prophète Muhammad). Néanmoins, la majorité des Juifs rejeta le ministère de Jésus. Ils complotèrent contre sa vie, et, d’après eux, le mirent en croix. Mais le Coran réfute cette version et affirme qu’ils ne l’ont jamais tué ni crucifié, mais bien plutôt qu’il fut élevé auprès de Dieu. Un verset du Coran indique que Jésus reviendra sur terre, et qu’alors tous les Chrétiens et tous les Juifs croiront en lui avant sa mort. Cette prédiction est également appuyée par les dires authentiques du Prophète Muhammad (que la paix et la bénédiction soient avec lui). Le dernier prophète de Dieu, Muhammad, est né en Arabie au sixième siècle de l’ère chrétienne. Jusqu’à l’âge de quarante ans, les gens de la Mecque ne virent en lui qu’un homme d’un excellent naturel, aux manières cultivées; ils l’appelaient AL-AMIN, celui qui est digne de foi. Lui-même ignorait aussi qu’il allait devenir un prophète et qu’il recevrait la révélation de Dieu. Il enjoignit aux idolâtres de la Mecque de vouer un culte au seul Dieu vrai, et de le tenir pour Son Prophète. La révélation qu’il reçut fut, de son vivant, conservée dans la mémoire de ses compagnons; elle fut également consignée sur des morceaux de palmier, sur des pièces de cuir, etc. De la sorte, le Coran dont nous disposons aujourd’hui est identique à celui qui lui fut révélé. Pas une seule syllabe n’a été altérée, car Dieu Lui-même en a garanti la conservation. Le Coran se proclame le guide de toute l’humanité pour tous les temps. Il fait état de Muhammad comme dernier prophète de Dieu.
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LE CONCEPT DE CULTE EN ISLAM ?
04/04/2009 21:45
Le concept de culte en Islam est le plus souvent mal compris, même par certains Musulmans. Par culte, on entend en général l’exécution de certains actes rituels comme la prière, le jeûne, la charité etc… Cette conception limitée du culte ne représente qu’une partie de sa signification en Islam. Pour cette raison , la définition traditionnelle du culte en Islam est étendue, elle englobe à peu prés toutes les activités de l’individu. Cette définition est à peu prés la suivante : “ Le terme de culte englobe toutes les actions et les paroles intérieures et extérieures accomplies par une personne, et que Dieu aura aimées ”. En d’autres termes, le culte comprend tout ce qu’un individu dit ou fait pour plaire à Dieu. Cela englobe, bien entendu, les rites, les croyances, les activités sociales, ainsi que les contributions personnelles au bien-être de ses semblables. L’Islam considère qu’un individu est un tout. Il doit se soumettre entièrement à Allah, comme le Coran a ordonné au Prophète Muhammad de le faire : “ Dis (ô Muhammad) ma prière, mon sacrifice, ma vie et ma mort appartiennent à Allah ; Il n’a pas d’égal et je dois être parmi ceux qui se soumettent à Lui, c’est-à-dire les Musulmans ”. Il découle tout naturellement de cette soumission que les actes de chacun doivent être conformes aux instructions de Celui à qui il se soumet. L’Islam est un mode de vie et, en tant que tel, exige de ses disciples qu’ils modèlent les aspects de leur vie, religieux ou autres, suivant ses préceptes. Cela peut paraître étrange à ceux qui pensent que la religion est une relation personnelle entre l’individu et Dieu, et qu’elle n’a aucune influence sur leurs activités en dehors des actes rituels. Pour tout dire, l ‘Islam n’attache que peu d’importance aux rites eux-mêmes lorsqu’ils sont exécutés de façon mécanique et n’ont aucune influence sur la vie intérieure du croyant. Le Coran s’adresse aux croyants et aux autres gens du Livre qui discutaient du changement de direction de la Qibla dans le verset suivant : “ La piété ne consiste pas à tourner votre face vers l’Orient ou vers l’Occident. L’homme bon est celui qui croit en Dieu, au dernier Jour, aux anges, au Livre et aux prophètes. Celui qui, pour l’amour de Dieu, donne de son bien à ses proches, aux orphelins, aux pauvres, aux voyageurs, aux mendiants et pour le rachat des captifs. Celui qui s’acquitte de la prière, celui qui fait l’aumône. Ceux qui remplissent leurs engagements ; ceux qui sont patients dans l’adversité, le malheur et au moment du danger ; voilà ceux qui sont justes ! Voilà ceux qui craignent Dieu ! ” (2 : 177). Les actes décrits dans le verset ci-dessus sont des actes de piété et ne constituent qu’une partie des actes du culte. Il a dit “qu’elle se compose de plus de 60 branches, dont la plus haute est la croyance en l’unicité de Dieu, c’est-à-dire qu’il n’est d’autre Dieu qu’Allah ; et la plus basse consiste à retirer les obstacles et la poussière de devant les pas des hommes”. Un travail honnête est considéré par l’Islam comme une forme d’adoration de Dieu. Le Prophète a dit : “ Dieu pardonnera ses péchés à quiconque se sent fatigué après une journée de travail”. La quête du savoir est l’une des plus hautes formes de culte. Le Prophète a dit à ses compagnons ”qu’une heure de quête du savoir vaut mieux que prier pendant 70 ans ”. La courtoisie et l’entraide sont des manières d’adorer lorsqu’elles sont pratiquées pour l’amour de Dieu, comme nous le dit le Prophète : “Recevoir son ami avec un sourire constitue une forme de charité aider quelqu’un à charger son animal est faire charité, et remplir d’eau le seau de son voisin est faire charité”. Il faut savoir que même l’accomplissement du devoir de chacun est considéré comme une forme de charité. Le Prophète nous a dit que tout ce que chacun dépense pour sa famille est une sorte de charité pour laquelle il sera récompensé s’il est resté dans la légalité. La bonté envers les membres de sa famille est un acte d’adoration, tout comme de mettre un morceau de nourriture dans la bouche de son conjoint, ainsi que le Prophète nous l’apprend. Toutes les actions auxquelles nous prenons plaisir, lorsqu’elles sont accomplies en accord avec les instructions du Prophète, sont des actes d’adoration. Le Prophète informa ses compagnons qu’ils seraient même récompensés d’avoir eu des rapports sexuels avec leurs épouses. “Comment pourrions-nous être récompensés pour avoir accompli un acte auquel nous prenons beaucoup de plaisir ?” Le Prophète leur demanda alors : “Si vous satisfaisiez vos désirs de façon illégale, ne croyez-vous pas que vous seriez punis ?” Ils acquiescèrent. “Alors, dit-il, vous êtes récompensés de satisfaire vos désirs légalement avec vos épouses.” Il s’agit donc d’actes d’adoration. L’Islam ne considère donc pas que le sexe est une chose malsaine dont il faut s’abstenir. Il est péché seulement en dehors de la vie conjugale. Il est évident, d’après ce qui précède, que le culte en Islam est un concept étendu, qui englobe toutes les actions positives de l’individu. Tout cela est bien sûr en accord avec le fait que l’Islam est un mode de vie. Il réglemente la vie humaine à tous les niveaux : industriel, social, économique, politique et spirituel. L’Islam donne des instructions concernant les moindres détails de la vie de chacun à tous les niveaux. Chacun trouve très encourageant de réaliser que toutes ses actions sont considérées par Dieu comme étant des actes d’adoration. Cela devrait conduire chaque individu à chercher à plaire à Allah dans toutes ses actions et à toujours tenter de les accomplir du mieux possible, qu’il soit observé par ses supérieurs ou qu’il soit seul. Allah est toujours présent est Il est celui qui sait tout. Ces propos concernant le culte en Islam en dehors des obligations rituelles, ne signifie pas que l’on sous-estime l’importance de celles-ci. En réalité, les obligations rituelles, lorsqu’elles sont accomplies avec sincérité, contribuent à l’élévation morale et spirituelle de l’homme et lui permettent d’agir dans tous les domaines en suivant les commandements de Dieu. La Salah (prière rituelle) est l’élément essentiel du culte pour deux raisons. Tout d’abord, elle est la marque distinctive du croyant, et ensuite, elle préserve l’individu de toutes sortes de vices et d’abominations, en lui permettant de communier avec son Créateur cinq fois par jour au cours desquelles il renouvelle son engagement envers Dieu et Lui demande de lui montrer le chemin. “ C’est toi que nous adorons, c’est toi dont nous implorons le secours. Dirige-nous dans le chemin droit. ” (1 : 4-5). La Salah, en réalité, la première manifestation pratique de la Foi, ainsi que la toute première condition pour le succès des croyants : “ Heureux les croyants qui sont humbles dans leurs prières ”. (23 : 1-2). Le Prophète ( p.b.s.l.) a insisté sur ce fait de manière différente. Il a déclaré : “Ceux qui font leur Salah soigneusement et avec ponctualité, trouveront la lumière, une preuve de leur foi, seront sauvés le jour du Jugement ”. Après la Salah, la Zakât est une manifestation de foi affirmant que Dieu est le seul propriétaire de toute chose qui se trouve dans l’univers, et que ce que les hommes détiennent est en dépôt entre leurs mains, à charge pour eux de s’en défaire selon Sa Volonté : “Croyez en Dieu et en Son Prophète. Donnez en aumône ce dont Il nous a fait les dispensateurs ”(57 :7). De ce point de vue, la Zakât est un acte de dévotion qui, comme la prière, rapproche le croyant de son Seigneur. La Zakât est, par ailleurs, une manière de redistribuer la richesse afin de réduire les disparités entre les classes et les groupes. Elle contribue pour une bonne part à la stabilité sociale. Elle purge l’âme du riche de tout égoïsme et celle du pauvre, de toute jalousie et de tout ressentiment envers la société, elle empêche la haine entre les classes et permet à la fraternité et à la solidarité de se manifester. Cette stabilité ne s’appuie pas uniquement sur les sentiments personnels des riches : mais également sur un droit fermement établi, qui, s’il était refusé par les riches, serait extorqué de force. Siyam (le jeûne du lever au coucher du soleil pendant le mois de Ramadan) est un autre pilier de l’Islam. Sa principale fonction est de purifier le Musulman de “l’intérieur” car d’autres aspects de la Sharish lui permettent de se purifier de “l’extérieur”. Cette pureté lui permet de répondre à ce qui est vrai et bon et d’écarter l’erreur et le mal. Cela se perçoit dans le verset coranique suivant : “ ô vous qui croyez ! Le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit aux générations qui vous ont précédés. Peut-être craindrez-vous Dieu ” /2 : 183). Dans une tradition authentique, le Prophète rapporte que dieu a dit : “ Il arrête momentanément de boire, de manger et de satisfaire ses désirs sexuels, par amour pour moi. ” Sa récompense sera donc en rapport avec l’immense générosité de Dieu. Le jeûne éveille donc la conscience de l’individu et lui donne l’occasion de s’exercer en même temps que toute la société qui l’entoure, ce qui donne des forces à chaque individu. De plus, le jeûne force la machine humaine surmenée à se reposer pendant un mois entier. Il rappelle à l’individu que des êtres humains sont privés des choses essentielles de la vie pendant toute l’année ou toute leur vie ; il lui fait comprendre les souffrances des autres. Ses frères musulmans moins fortunés, développe en lui de la sympathie et de la bienveillance envers eux. Nous en arrivons enfin au Hajj ( pèlerinage à la Maison de Dieu, à la Mecque). Ce pilier capital de l’Islam, est l’occasion d’une unité parfaite, dissipant toutes les disparités. Des Musulmans venus du monde entier, portant le même vêtement, répondant à l’appel du Hajj d’une même voix et dans une même longue : “Labbaïka Allahomma, Labbaïka” (Me voici ô mon dieu, me voici). Le Hajj est un exercice de stricte autodiscipline et de contrôle ou l’on ne révère pas uniquement les choses sacrées mais où également, l’existence des plantes et des oiseaux est rendue inviolable afin que chacun vive en sécurité : “ Respecter ce que Dieu a déclaré sacré est, pour vous, un bien auprès de votre Seigneur ” (22 : 30). “ Quiconque respecte les choses sacrées de Dieu sait que leur observation procède de la crainte révérentielle de Dieu contenue dans les cœurs ” (22 : 32). Le pèlerinage donne l’occasion à tous les Musulmans de tous les groupes, classes, organismes et gouvernements, venus des quatre coins du monde musulman, de se réunir chaque année. L’heure et le lieu de ce rendez-vous est fixé par leur Dieu Unique. Chaque Musulman est invité à venir. Personne ne peut en empêcher quiconque. Sécurité et liberté sont garanties pour tous les participants à condition qu’ils ne les violent pas eux-mêmes. Les obligations de l’Islam, rituelles ou non, poussent l’individu à aimer son Créateur plus que tout et à acquérir ainsi une volonté inflexible qui bannit le mal et l’oppression de la société humaine, et donne à la parole de Dieu la première place dans le monde
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LE SYSTEME MORAL DE L'ISLAM ?
04/04/2009 21:44
L’Islam a établi un certain nombre de droits fondamentaux, valables pour l’humanité toute entière et qui doivent être observés et respectés en toutes circonstances. Dans ce but, l’Islam fournit, non seulement des garanties juridiques, mais aussi tout un système moral très efficace. Ainsi, pour l’Islam tout ce qui conduit au bien-être de l’individu ou de la société est moralement bon, et tout ce qui lui est nuisible est moralement mauvais. L’Islam attache tant d’importance à l’amour de Dieu et à l’amour de l’homme qu’il met en garde contre trop de formalisme. Nous lisons dans le Coran:”La piété ne consiste pas à tourner vos faces vers l’Orient ou vers l’Occident. Mais la piété, c’est de croire en Dieu, au Jour Dernier, aux Anges, à l’Écriture et aux prophètes. C’est d’apporter - pour l’amour de Dieu - un témoignage de générosité à ses proches, à l’orphelin, au pauvre, à l’étranger de passage, à ceux qui implorent un secours, et pour le rachat des captifs. C’est la vertu de ceux qui observent la Prière et l’Aumône, respectent les engagements conclus, et sont patients dans l’adversité et au moment du danger: voilà les Croyants véridiques et voilà ceux qui craignent Dieu!” (Sourate 2, verset 177) Nous avons là une belle description du croyant vertueux et qui, craignant Dieu, obéit aux préceptes salutaires mais sans cesser de fixer son regard sur l’amour de Dieu et de son prochain. L’acceptation du devoir est personnelle et rationnelle, car le croyant cède plus à un attrait qu’à une pression. C’est la volonté divine, en tant qu’expression de la vérité absolue et de la justice parfaite qui s’impose, et non un commandement abstrait émanant d’une autorité morale suprême mais mal définie. Donc, la distinction entre “l’obligation juridique” et “le devoir éthique” n’existe pas en Islam: les deux sont intimement liés, se potentialisant pour affirmer la force du système. Nous avons reçu quatre préceptes: 1.Notre foi doit être vraie et sincère. 2.Nous devons être préparés à le montrer par des actes de charité envers notre prochain, et non par un “habit” de piété. 3.Nous devons être de bons citoyens et apporter notre soutien aux organisations sociales. 4.Notre âme doit être ferme et inébranlable en toutes circonstances. Car découlant de ce monothéisme eschatologique, Dieu Seul est le pilier du système moral de l’Islam: vers Lui se fera l’ultime retour, et Lui Seul nous rétribuera. C’est là le critère selon lequel tout comportement individuel est jugé comme bon ou mauvais. Ce critère est en quelque sorte le noyau autour duquel viennent s’articuler tous les éléments qui constituent la conduite morale de chacun. Avant d’établir des préceptes moraux, l’Islam cherche à implanter fermement dans le cœur de l’homme, la conviction qu’il est en constant rapport avec Dieu, Qui le voit à tout moment et en tout lieu. Il peut se cacher du monde entier, mais pas de Dieu. Il peut tromper n’importe qui, mais pas Dieu Il peut fuir l’emprise de n’importe qui, mais pas celle de Dieu. Ainsi, en faisant de “ce qui plaît à Dieu” l’objectif premier de toute vie humaine, l’Islam a posé le critère de moralité le plus élevé qui soit, ouvrant ainsi à l’évolution morale de l’humanité des perspectives illimitées. Voyant dans la révélation divine la source première de toute connaissance, l’Islam donne permanence et stabilité aux principes moraux qui, bien que laissant une marge raisonnable pour certaines adaptations et innovations, excluent les perversions, les déviations, les mœurs dissolues, le relativisme atomiste ou le relâchement de la vie morale. Il fournit une sanction à la moralité par l’amour et la crainte de Dieu qui incitent l’homme à obéir à la loi morale sans aucune pression extérieure. À travers la croyance en Dieu et au Jour du Jugement, l’Islam fournit une force qui permet à chacun d’adopter une conduite morale et sincère de tout son cœur et de toute son âme. Il ne cherche pas à inventer, à travers quelque fausse originalité ou innovation, des vertus morales nouvelles, ni à minimiser l’importance des normes morales bien connues. Il ne confère pas non plus, une importance exagérée à certaines normes tout en négligeant certaines autres sans raison. Il reprend toutes les vertus morales communément connues et, avec un sens remarquable de l’équilibre et des proportions, il assigne à chacune d’elles une place et une fonction convenables dans le schéma global de la vie. Il élargit l’horizon de la vie humaine individuelle et collective, son existence domestique, sa conduite civique, ses activités dans les domaines politique, économique, législatif, éducatif et social. Il couvre la totalité de son existence (de la maison à la vie en société, de la table au champ de bataille et aux conférences sur la paix), depuis le berceau jusqu’au tombeau. En bref, aucune sphère de sa vie, n’échappe à l’application universelle et infiniment vaste des principes moraux de l’Islam. Ainsi, grâce à cette suprématie de la moralité, toutes les choses de la vie, au lieu d’être dominées par des désirs égoïstes et mesquins, sont réglées par des normes morales. L’Islam se fonde, par essence, sur la Justice, et non seulement sur l’Amour, car ce dernier est subjectif et la Justice normative. Cette Justice confère à l’Homme des droits, mais encore plus, des devoirs. En effet si le droit peut induire l’inertie, le devoir lui, positivement, exige. La Déclaration des droits de l’Homme nous dit que chacun a droit au travail, droit au respect, droit à la culture; l’Islam nous dit aussi cela, mais en plus l’Islam nous dit que chacun a le devoir de rechercher du travail, le devoir de respecter autrui, le devoir de chercher le Savoir. Simple addition, grande différence. L’Islam érige un système de vie fondé sur tout ce qui est bon, en rejetant tout ce qui est mauvais. Il exhorte les individus non seulement à pratiquer la vertu mais aussi à la faire triompher, à éliminer le vice, à tendre et exhorter vers le Bien et à empêcher le Mal. Il veut la suprématie du verdict de la conscience et ordonne que la vertu, ne soit pas soumise au mal. Ceux qui répondent à cet appel, sont groupés dans une communauté et portent le nom de Musulmans. Le but qui préside à la formation de cette communauté (Oummah) est un effort organisé en vue d’établir et de cultiver le Bien, de supprimer et éliminer le Mal. On trouvera ici quelques renseignements moraux fondamentaux, se rapportant à différents aspects de la vie d’un Musulman. Ils couvrent aussi bien une large gamme de la conduite morale personnelle du Musulman que ses responsabilités sociales. Conscience de Dieu Le Coran stipule que cette conscience est la plus haute qualité que puisse posséder un Musulman: “Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux” (Sourate 49, verset 13) L’humilité, la modestie, le contrôle des passions et des désirs, la vérité, l’intégrité et la patience, la persévérance et le maintien des promesses sont des valeurs morales, soulignées sans cesse dans le Coran: “...et Allah aime les endurants” (Sourate 3, verset 146) “Et concourez au pardon de votre Seigneur, et à un Jardin (paradis) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, qui dépensent (pour plaire à Dieu) dans l’aisance comme dans l’adversité, qui dominent leur colère et pardonnent à autrui - car Allah aime les bienfaisants -” (Sourate 3, versets 133-134) “...accomplis la Salat (prière), commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre en toute entreprise. Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance: car Allah n’aime pas le présomptueux plein de gloriole. Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix, car la plus détestée des voix, c’est bien la voix des ânes” (Sourate 31, versets 17-19) D’une façon qui résume le comportement moral d’un Musulman, le Prophète (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) a dit: “Le Seigneur m’a donné sept commandements pour rester conscient de Dieu, que ce soit en privé ou en public: 1.de parler avec justesse, que je sois en colère ou joyeux, 2.être modéré aussi bien pauvre que riche, 3.de renouer l’amitié avec ceux qui l’ont rompue avec moi, 4.de donner à celui qui me refuse, 5.que mon silence soit rempli de pensée, 6.que mon regard soit une admonition, 7.que je commande ce qui est juste”. Responsabilités sociales Les enseignements de l’Islam concernant les responsabilités sociales sont fondés sur la bonté et la considération pour autrui. l’Islam insiste sur les actes spécifiques de bonté et définit les responsabilités et les droits de chacun dans les différents types de relation. Dans un cercle grandissant de relations, notre première obligation va à la famille proche (les parents, le conjoint et les enfants) ensuite aux autres relations (les voisins, les amis, les connaissances, les orphelins et les veuves, ceux de la communauté qui sont dans le besoin, nos frères et sœurs musulman(e)s et tous nos semblables, enfin les animaux). Le respect et la sollicitude dûs aux parents sont soulignés dans les enseignements de l’Islam et constituent une partie importante de l’expression de la foi d’un Musulman. “Et ton Seigneur a décrété: “N’adorez que Lui, et (montrez) de la bonté envers les père et mère: si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dit point: “Fi!” et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses, et par miséricorde abaisse pour eux l’aile de l’humilité et dis: “Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit” (Sourate 17, v. 23-24) “Et donne au proche parent ce qui lui est dû ainsi qu’au pauvre et au voyageur (en détresse). Et ne gaspille pas indûment” (Sourate 17, verset 26) Le Prophète (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) a dit: “N’est pas croyant celui qui mange à sa faim, alors que son prochain a faim. N’est pas croyant celui dont les voisins ne sont pas à l’abri de sa conduite blessante”. En fait, d’après le Coran et la Sunna (enseignements du Prophète), un Musulman doit assurer sa responsabilité morale, non seulement envers ses parents, ses relations et ses voisins, ses collègues, mais aussi envers l’humanité tout entière, ainsi qu’envers les animaux, les arbres et les plantes. Par exemple, il est interdit de chasser les oiseaux et les animaux pour le sport; de même, il est interdit de couper les arbres et les plantes fruitiers à moins d’un besoin essentiel. Le Musulman est le gardien de la nature et de ce fait il doit la conserver et la protéger. Ainsi, à partir de principes de base, l’Islam édifie tout un système moral extrêmement élevé grâce auquel l’humanité peut réaliser pleinement son potentiel. L’Islam purifie l’âme. La soumission permanente du musulman à la volonté divine, crée une atmosphère de religiosité, dans laquelle baigne son existence. Cette soumission représente la motivation fondamentale de sa vie morale. L’Islam est une source de bonté, de générosité, de miséricorde, de sympathie, de paix, de bienveillance désintéressée, de loyauté et d’honnêteté envers la création tout entière en toutes circonstances. De ses qualités, les plus nobles qui soient, ne peut naître que le Bien. Tel est l’Islam qui doit vivre en chaque musulman.
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LA VIE APRES LA MORT
04/04/2009 21:43
La question de savoir s’il existe une vie après la mort n’est pas du ressort de la science, dans la mesure où la science se préoccupe uniquement de classifier et d’analyser des données sensorielles. En outre, l’homme ne s’occupe de recherche scientifique, au sens moderne, que depuis quelques siècles, alors qu’il connaît le concept de la vie après la mort depuis des temps immémoriaux. Tous les prophètes envoyés par Dieu ont appelé leurs peuples à adorer Dieu et à croire en la vie après la mort. Ils insistèrent tant sur cette croyance que le moindre doute à ce sujet signifiait nier l’existence de Dieu et rendait toutes les autres croyances sans fondement. Le fait même que tous les prophètes, envoyés par Dieu, aient traité cette question métaphysique avec autant de confiance et d’unanimité, à des milliers d’années de distance les uns des autres, tend à prouver que la source de leur connaissance de la vie après la mort, telle qu’ils la proclament tous, est la même, c’est-à-dire la révélation Divine. Nous savons aussi que ces problèmes étaient très contestés par leurs peuples et tout particulièrement sur la question de la vie éternelle car les gens pensaient que cela ne pouvait exister. En dépit de cette opposition, les prophètes conquirent, quand même, une multitude d’adeptes sincères. La question est de savoir ce qui amena ces adeptes à renoncer aux croyances établies, aux traditions et aux coutumes de leurs ancêtres, au risque de s’aliéner leur propre communauté. La réponse est simple: Ils firent appel à leur raison et à leur cœur et comprirent où était la vérité. Ont-ils perçu la vérité par leur conscience perceptive? Certainement pas, puisqu’il est impossible d’exprimer la vie après la mort. En réalité, Dieu a pourvu l’homme d’une conscience rationnelle, esthétique et morale en plus de sa conscience perceptive. Cette conscience guide l’homme au milieu de réalités qui ne peuvent être vérifiées par le sens. C’est pour cette raison que les prophètes lorsqu’ils appellent les hommes à croire en Dieu et à l’existence d’une vie après la mort, font appel à la conscience esthétique, morale et rationnelle de l’homme. Ainsi par exemple, lorsque les idolâtres de la Mecque niaient jusqu’à la possibilité d’une vie après la mort, le Coran démontra la faiblesse de leur position par des arguments logiques et rationnels: “Il pensa donner un exemple de Notre incapacité, oubliant sa propre création, et dit: Qui fait revivre les ossements une fois réduits en poussière? Dis: Celui qui les a créés une première fois les fera revivre et il se connaît parfaitement en toute création. Lui qui a fait pour vous du feu à partir des arbres verts et voilà que c’est de ce feu que vous allumez (vos brasiers). Celui qui a créé les cieux et la terre, serait-Il incapable de créer leur pareil? Bien sûr que si! Et Il est Le Créateur par excellence et L’Omniscient.” (S. 36, V. 78-81) Ailleurs, le Coran dit clairement que les incroyants n’ont pas d’arguments solides pour nier la vie après la mort, que cela est basé sur des conjectures: “Ils disent: Il ne s’agit que de notre vie ici-bas. Nous mourons et nous venons à la vie et seul le temps qui passe nous fait périr. Ils n’ont de cela aucune science mais ne font que conjecturer. Quand on leur récite nos versets bien clairs leur seul argument est de dire: Faites venir nos ancêtres si ce que vous dites est vrai” (S. 45, V. 24-25). Dieu ressuscitera tous les morts. Mais Dieu décide du déroulement des événements. un jour certain viendra où l’univers sera entièrement anéanti, après quoi les morts seront ressuscités pour comparaître devant Dieu. Ce jour sera le commencement de la vie éternelle, et ce jour là chacun sera récompensé par Dieu selon ses bonnes ou mauvaises actions. L’explication donnée par le Coran à propos de la vie après la mort correspond à ce que notre simple conscience morale d’homme réclame. En réalité, si la vie après la mort n’existait pas, la croyance en Dieu, elle même, devient inutile, car, si l’on croit malgré tout en Dieu, il s’agirait alors d’un Dieu injuste et indifférent: après avoir créé l’homme, Il se désintéresserait du destin de celui-ci! Les criminels et les innocents connaitraient-ils le même sort? Or Dieu est juste. Il punit les tyrans dont les crimes sont innombrables: Ceux qui ont tué des centaines de personnes innocentes, corrompu leur société, réduit en esclavage nombre de gens afin de satisfaire leurs passions etc...Et grande sera la récompense des croyants. La durée de la vie humaine est courte et ce monde physique n’est pas éternel; punir ou récompenser équitablement les mauvaises ou les bonnes actions n’est pas possible dans cette vie, où tout est périssable. Le Coran insiste beaucoup sur le fait que le Jour du Jugement doit venir et que Dieu décidera du destin de chaque âme en fonction de ses actions: “Ceux qui ont mécru dirent: L’Heure ne nous viendra pas, Dis: Oh que si, par mon Seigneur! Elle vous viendra, (par) Lui qui connait l’Inconnu! Rien ne Lui échappe dans les cieux et sur terre, pas même le poids d’un grain de poussière (d’un atome). Il n’est rien de plus petit ou de plus grand qui ne soit mentionné dans un Livre bien clair.” “Afin qu’Il récompense ceux qui auront cru et fait les bonnes ouvres. Pour ceux-là il y aura une absolution et des biens généreux.” “Ceux qui auront tout fait pour mettre Nos versets en défaut, ceux-là auront des tourments faits de supplices répugnants et douloureux.” (S. 34, V. 3-5) C’est le jour où les attributs de Justice et de Miséricorde de Dieu se manifesteront pleinement. Dieu sera miséricordieux envers ceux qui ont souffert pour Lui sur terre, car ils croyaient au bonheur éternel après la mort. Mais quant à ceux qui auront abusé de la générosité divine sans se soucier de l’au-delà, ils seront dans un état pitoyable. Le Coran fait la comparaison. “Est-ce que celui à qui Nous avons promis une bonne chose (le Paradis) et qu’il va sûrement trouver est similaire à celui à qui Nous avons accordé la jouissance de la vie ici-bas et qui sera ensuite, le jour de la résurrection, de ceux qu’on traînera (au châtiment)?” (S.28, V. 61) Le Coran dit également que la vie terrestre est une préparation à la vie éternelle. Mais ceux qui la nient sont esclaves de leurs passions et de leurs désirs, et se moquent des personnes vertueuses et croyantes. Ces personnes ne réalisent leur sottise qu’à l’heure de leur mort et désirent alors que leur soit laissée une dernière chance sur terre, mais en vain. L’état lamentable dans lequel ils se trouvent à l’heure de la mort, l’horreur du Jour du Jugement et le bonheur éternel promis aux croyants sincères sont merveilleusement décrits dans les versets suivants du Livre Sacré: “Dis: Seigneur! Si jamais Tu me montres ce qui leur est promis, alors Seigneur, ne me place pas parmi les gens injustes! Nous sommes parfaitement capable de te montrer ce que Nous leur promettons. Oppose à la malveillance la manière la plus douce. Nous savons parfaitement ce qu’ils décrivent. Et dis: Seigneur! Je me mets sous Ta protection contre les les incitations des démons. Et je cherche, Seigneur, Ta protection contre leur présence auprès de moi! Jusqu’à ce que la mort vienne à l’un d’eux. Il dit alors: Seigneur! retournez-moi (à la vie). Peut-être que je ferai quelque bonne œuvre de ce que j’ai laissé. Oh que non! Ce n’est là qu’une vaine parole qu’il prononce et derrière eux se trouve un barrage jusqu’au jour où ils seront ressuscités. Lorsqu’on soufflera dans la Trompe, ce jour-là il n’y aura plus entre eux aucun lien de parenté et ils ne s’interrogeront pas entre eux. Ceux dont les œuvres pèseront lourds, ceux-là sont les bienheureux. Ceux dont les œuvres seront légères, seront ceux qui ont ruiné leur propre âme et qui s’éterniseront en Enfer. Les flammes leur lèchent le visage et leurs lèvres s’y retroussent, découvrant leurs dents.” (S. 23, V. 93-104) La foi en la vie éternelle ne garantit pas seulement la réussite dans l’Au-delà, elle donne la paix et le bonheur à ce monde en rendant les individus plus responsables et plus consciencieux dans toutes leurs actions. Voyez la population de l’Arabie, avant la Révélation: le jeu, la boisson, les querelles entre tribus, les pillages et les meurtres étaient leurs principaux traits de caractère tant qu’ils ne croyaient pas en la vie éternelle. Dès qu’ils eurent accepté de croire en un Dieu Unique et en la Vie éternelle, ils devinrent la nation la plus disciplinée au monde. Ils abandonnèrent leurs vices, s’entraidèrent lorsqu’ils étaient dans le besoin et réglèrent leurs disputes avec justice et équité. De même, la négation de la Vie éternelle a des conséquences sur l’Au-delà tout comme dans ce bas monde. Lorsqu’une nation entière la nie, toutes sortes de maux et dépravations apparaissent dans la société et finissent par la détruire. Le Coran parle de la fin terrible des `Ad, des Thamoud et du Pharaon en détail: “Les Thamoud et les `Ad n’ont pas cru au Jugement. Les Thamoud ont été anéantis par la foudre. Les `Ad ont été anéantis par un vent mugissant et impétueux que Dieu a utilisé entre eux pour tout dévaster durant sept nuits et huit jours. Tu aurais vu alors ce peuple renversé par terre comme des troncs évidés de palmiers. En aperçois-tu le moindre vestige? Pharaon, ceux qui vécurent avant lui et les cités renversées commirent des fautes: Ils désobéirent au Prophète de leur Seigneur et Dieu les emporta avec une force irrésistible, lorsque l’eau déborda, nous vous avons portés sur le vaisseau (l’Arche de Noé), afin que ceci devienne pour vous un rappel et qu’une oreille attentive le retienne.” “Lorsqu’on sonnera une fois la trompette; lorsque la terre et les montages seront emportées et pulvérisées d’un seul coup, alors ce jour-là la terreur inéluctable surviendra, le ciel se fendra et restera béant ce jour-là. Celui qui recevra son livre dans la main droite dira: Voici...Lisez mon livre! Je savais que j’y trouverais mon Jugement. Il jouira d’une vie agréable dans un jardin situé très haut et dont les fruits sont à la portée de la main. Mangez et buvez en paix en récompense de ce que vous avez accompli dans les jours passés.” “Mais celui qui recevra son livre dans la main gauche dira: Malheur à moi!...Si on ne m’avait pas remis mon livre, je ne connaîtrais pas mon Jugement! Hélas!... Si seulement cette mort était définitive! Ma fortune ne m’a servi à rien et ma force a disparu!” (S. 69, V. 4-39) Voici donc des raisons très convaincantes de croire en la Vie éternelle. Premièrement, tous les Prophètes envoyés par Dieu ont appelé à y croire. Deuxièmement, toute société humaine bâtie sur le principe de cette croyance est une société idéale et paisible, débarrassée de tous les maux sociaux et moraux. Troisièmement, l’histoire témoigne du fait que chaque fois que cette croyance a été rejetée par une communauté, malgré les avertissements répétées du Prophète, la communauté toute entière a été punie par Dieu dans ce monde. Quatrièmement, ses facultés morales, esthétiques et rationnelles font que l’homme est en mesure d’admettre la possibilité de l’existence de la vie après la mort. Cinquièmement, les attributs divins de Miséricorde et de Justice n’ont aucun sens s’il n’y a pas de vie après la mort.
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