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PRESCRIPTIONS ALIMENTAIRES EN ISLAM
04/04/2009 21:56
Comme la plupart des religions, l’islam contient un certain nombre de prescriptions alimentaires. Formulées par le Coran et la Sounna, elles offrent maintes similitudes avec le Judaïsme. « Mangez donc de ce qu'Allah vous a attribué de licite et de bon. Et soyez reconnaissants pour les bienfaits d'Allah, si c'est Lui que vous adorez. » ( Sourate 16, An Nahl, Les Abeilles, sens du verset 114 ) En règle générale, la nourriture licite est dite « halal ». La viande est halal s’il s’agit d’animaux autorisés et abattus rituellement en prononçant la formule : « Au Nom de Dieu, Dieu est Le plus Grand » Bismilah, allaho akbar, en dirigeant l’animal vers la Mecque. Le gibier est halal si les paroles de consécration sont dites au moment où on l’abat ou lorsqu’un chien de chasse entraîné est alors lâché pour le ramener. Les ovins, les bovins, les caprins, les camélidés, le zèbre, le cheval, les sauterelles, le lapin, le lièvre, les gallinacés sont aussi admis. Les produits de la pêche sont autant permis, ainsi que tout animal marin, sauf s’il est en état de putréfaction. Le poisson n’est donc halal que s’il a été capturé vivant. Dans un hadith, le Prophète Mouhammad nous enseigne que « l’eau de mer est pure et que ce qui y vit est licite » Sont également propres à la consommation ou à l’utilisation, les os, les poils, la peau d’une bête morte, même la caséine ( protéine animale contenue dans le lait. Elle sert à faire le fromage après avoir été extraite de l’estomac du veau, entr’autres ) Quant aux produits tels que la gélatine, étant le résultat d’une transformation d’un produit qui change de nature pour en devenir un autre, ils deviennent halal. Toutefois, le Coran, dans la sourate 5, Al Maïda, La Table servie, au verset 3 énumère les aliments dits haram ou illicites : « Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d' Allah, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d' une chute ou morte d' un coup de corne, et celle qu' une bête féroce a dévorée - sauf celle que vous égorgez avant qu' elle ne soit morte -. (Vous sont interdits aussi la bête) qu' on a immolée sur les pierres dressées, ainsi que de procéder au partage par tirage au sort au moyen de flèches. Car cela est perversité. Aujourd'hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion: ne les craignez donc pas et craignez- Moi. Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J' agrée l' Islam comme religion pour vous. Si quelqu'un est contraint par la faim, sans inclination vers le péché... alors, Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » L’on y ajoute les dérivés du sang ( boudin …), l’urine, la graisse de porc, les animaux nécrophages, l’âne domestique, les félidés, le mulet, l’aigle, l’éléphant, le singe, les oiseaux carnassiers et en général tout omnivore. Les théologiens tiennent que le beurre fondu dans lequel une souris est morte devient haram. Le vin et toute boisson enivrante ( orge, blé, datte..) liquide fermenté, pressé ou cuisiné, de même que les drogues dites douces ou dures, tout stupéfiant, ou poison sous quelque forme que ce soit car l’islam considère que la prise de ces produits est suicidaire. Pour le médicament fabriqué à partir – ou qui comprend - un produit interdit, il y a divergences d’opinions des oulémas. Nous admettons simplement, comme le dit Cheikh Youssouf Al Qaradoui « le principe de tolérance, par précaution, en envisageant le cas ou un musulman ( ne ) serait dans un pays où il n’y aurait que ces produits interdits » En ce qui concerne les fruits, désignés dans le Coran, par les termes « timar, tamaratin ou encore fakihatoun », il n’y a aucune contre indication. Pour le Livre Saint musulman, les légumes sont symboles d’abondance : « Et (rappelez- vous) quand vous dîtes: "Ô Moïse- Moussa, nous ne pouvons plus tolérer une seule nourriture. Prie donc ton Seigneur pour qu' Il nous fasse sortir de la terre ce qu' elle fait pousser, de ses légumes, ses concombres, son ail (ou blé), ses lentilles et ses oignons ! …" ( Sourate 2, Al Baqara, la Vache, sens de l’extrait du verset 61 ) Tout aliment, liquide ou solide, qui ne m’appartient pas, que j’aurai volé par exemple, m’est interdit. Dans la pratique, j’approuve la consommation de nourriture prohibée si des individus n’ont pas d’autres choix pour survivre, selon le principe juridique : « la nécessité rend les choses interdites licites » Certains théologiens disent que la nécessité c’est ne trouver aucun aliment pendant trois jours. « Certes, Il vous interdit la chair d’une bête morte, le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a invoqué un autre qu' Allah. Il n' y a pas de péché sur celui qui est contraint sans toutefois abuser ni transgresser, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »
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LES DROITS DE L'HOMME DANS L'ISLAM
04/04/2009 21:53
On sait que, dans chaque langue, il existe un ou plusieurs termes utilisés pour se référer à Dieu et, dans certains cas, à d’autres divinités. Ce n’est pas le cas pour Allah. En effet, Allah est le nom spécifique du Seul Vrai Dieu. Rien d’autre ne peut s’appeler Allah. Ce mot n’a ni pluriel, ni genre. Ceci montre son caractère unique, notamment lorsqu’on le compare avec le mot “dieu ”, qui peut s’exprimer au pluriel - des dieux -, ou au féminin - déesse -. Il convient de noter qu’Allah est le nom qui désigne dieu en araméen, qui était la langue de Jésus, et qui s’apparente à l’arabe. Dieu est le Maître Unique et Absolu de l’univers ; Il est le Dieu Souverain, celui qui donne des forces et qui nourrit, le Miséricordieux, celui dont la clémence sanctifie tous les êtres ; Il a octroyé dignité et honneur à chaque être et lui a insufflé Son propre esprit; quels que soient leurs autres attributs humains, tous les hommes sont foncièrement semblables, et on ne peut véritablement les distinguer les uns des autres du fait de leur nationalité, couleur ou race. Chaque être humain est ainsi apparenté à ses semblables et l’humanité forme une communauté fraternelle au service estimable et gratifiant de Celui qui est compatissant, le Seigneur de l’Univers. Dans cette ambiance divine, et le concept islamique d’unicité est dominant et central, et entraîne nécessairement le concept d’unicité de l’humanité et la fraternité entre les hommes. En dépit du fait qu’un état islamique puisse être mis en place n’importe où sur terre, l’Islam ne cherche pas à donner comme limites aux privilèges et aux droits de l’homme, les frontières de son propre état. L’Islam a établi certains droits fondamentaux universels pour l’humanité toute entière, droits qui doivent être observés et respectés en toutes circonstances, que l’on soit résident d’un état islamique ou non, en paix ou guerre avec l’Etat. Le Coran dit clairement : “O vous qui croyez! Tenez-vous fermes comme témoins, devant Dieu, en pratiquant la justice. Que la haine envers un peuple ne vous incite pas à commettre des injustices. Soyez justes! La justice est proche du respect de Dieu. ” (5.8). Le sang humain est toujours sacré et ne doit pas être versé sans raison. Lorsque quiconque viole le caractère sacré du sang humain en tuant un homme sans justification, le Coran assimile cela au meurtre de l’humanité entière : “…Celui qui a tué un homme qui lui-même n’a pas tué, ou qui n’a pas commis de violence sur terre, est considéré comme s’il avait tué tous les hommes ”. Il n’est pas permis d’opprimer les femmes, les enfants, les personnes âgées, les malades et les blessés. La chasteté et l’honneur des femmes doivent être respectés en toutes circonstances. Celui qui a faim doit être nourri, celui qui n’a de vêtements doit être vêtu, les blessés et les malades doivent être soignés, qu’ils appartiennent à la communauté musulmane ou qu’ils fassent partie de ses ennemis. Lorsque nous parlons des droits de l’homme en Islam, nous pensons que ces droits ont été octroyés par Dieu, et non pas par un roi ou une assemblée législative. Les droits octroyés par les rois ou les assemblées législatives, peuvent être retirés de la même manière qu’ils sont conférés. Il en est de même en ce qui concerne les droits acceptés et reconnus par les dictateurs. Ils les octroient et les retirent à leur convenance; ils peuvent les violer ouvertement quand ils le désirent. En Islam, les droits de l’homme sont conférés par Dieu, et par conséquent, aucune assemblée législative au monde, aucun gouvernement sur terre n’a le droit, ni l’autorité, d’y adopter aucune modification. Personne n’a le droit de les abroger. Il ne s’agit pas non plus de droits humains fondamentaux conférés sur le papier pour être montrés, exhibés et ensuite déniés dans la vie lorsque le rideau est tiré. Il ne s’agit pas non plus de concepts philosophiques dénués de sanctions. La charte, les proclamations et les résolutions des Nations Unies ne peuvent être comparées aux droits que Dieu sanctionne ; car, alors que les premières ne s’appliquent pas à n’importe qui, les seconds s’appliquent à chaque croyant. Ces droits font partie intégrante de la foi islamique. Tous les musulmans ou les administrateurs qui se disent musulmans, devront les accepter, les reconnaître et les appliquer. Dans le cas où ils négligent de les appliquer et se mettent à dénier les droits garantis par Dieu, leur apportent des modifications ou même les violent tout en affirmant verbalement les respecer, le verdict du Saint Coran sur de tels comportements est clair et sans équivoque : “les incrédules sont ceux qui ne jugent pas les hommes d’après ce que Dieu a révélé. ” (5 :44). Les droits de l’homme dans un état islamique : 1. La Sécurité pour la vie et les biens : Le Prophète, dans le discours qu’il fit lors du Pèlerinage d’Adieu, déclara: “ vos vies et vos biens vous sont interdits les uns aux autres jusqu’à ce que vous soyez mis en présence de votre Seigneur, le Jour de la Résurrection. ” Le Prophète déclara aussi à propos des dhimmis (les citoyens non-musulmans d’un état musulman): “Celui qui tue un homme engagé envers Dieu (c’est-à-dire un dhimmis), ne pourra même pas respirer les effluves du Paradis. ”. 2. La Sauvegarde de l’Honneur: le Saint Coran stipule : O vous, les croyants! Que certains d’entre vous ne se moquent pas des autres; Ne vous calomniez pas les uns les autres; Ne vous lancez pas des sobriquets injurieux; Ne dites pas de mal les uns des autres. (49 :11-12). 3. L’inviolabilité de la vie privée : Le Coran ordonne : N’espionnez pas! Ne pénétrez pas dans une maison sans vous être assuré du consentement de son occupant. 4. Les libertés individuelles : L’Islam stipule qu’aucun citoyen ne peut être emprisonné tant que sa culpabilité n’a pas été prouvée par une cour de justice. Procéder à l’arrestation d’un homme sur simplsoupçon et le jeter en prison sans avoir suivi les procédures judiciaires appropriées, et sans lui avoir fourni la possibilité de se défendre n’est pas admis par l’Islam. 5. Le droit de protester contre la tyrannie: A propos du droit de protester contre la tyrannie, le Coran dit : “Dieu n’aime pas la calomnie en public sauf si celui qui parle a lui-même été calomnié. ” En Islam, comme nous l’avons déjà montré, tout pouvoir et toute autorité appartiennent à Dieu, qui délègue certains de Ses pouvoirs à l’homme. Un homme doté de tels pouvoirs doit être extrêmement respectueux envers son peuple. Tout ceci fut entériné par Hazrat Abou Bakr qui déclara dans son premier discours: “Coopérez avec moi lorsque j’ai raison, mais corrigez-moi lorsque je commets une erreur; obéissez-moi tant que je respecte les commandements d’Allah et de Son Prophète; mais détournez-vous de moi lorsque je m’en écarte. ” La liberté d’expression: L’Islam reconnaît le droit à la liberté de pensée et d’expression pour tous les ciroyens d’un état islamique, à condition qu’elle soit utilisée pour propager la vérité et la vertu, et non pour répandre la méchanceté et le mal. Le concept islamique de liberté d’expression est bien supérieur à celui qui prévaut en Occident. En effet, l’Islam ne permettra en aucune circonstance la propagation de la méchanceté et du mal. Il interdit à quiconque d’utiliser un langage offensant ou injurieux sous prétexte de critique. Les Musulmans avaient l’habitude de demander au Prophète si une injonction divine lui avait été révélée sur tel ou tel sujet. Lorsqu’il répondait qu’il n’en avait reçu aucune, les Musulmans exprimaient alors librement leur opinion sur le sujet. La liberté d’association: L’Islam donne aussi aux hommes le droit de s’associer et de former des partis ou des organisations. Ce droit aussi, est assujetti à certaines règles. La liberté de conscience: L’Islam ordonne: “ Il ne doit pas y avoir de contrainte en matière de foi. ” Les sociétés totalitaires, au contraire, privent totalement les individus de liberté. En vérité, cet éloge excessif de l’autorité de l’Etat pose le principe d’une sorte de servitude, d’esclavage de l’homme. A une certaine époque, esclavage signifiait domination totale de l’homme sur l’homme- ce type d’esclavage est maintenant aboli légalement; à sa place les sociétés totalitaires imposent une forme de domination similaire sur les individus. La protection des conviction religieuses: Parallèlement à la liberté de conscience, l’Islam donne à l’individu le droit d’être respecté dans ses convictions religieuses et garantit que rien ne porte atteinte à ce droit. La protection contre l’emprisonnement arbitraire : L’Islam reconnaît aussi à l’individu le droit de ne pas être arrêté ou emprisonné pour un crime commis par une tierce personne. Le Saint Coran énonce clairement ce principe : “Personne ne sera amené à porter le fardeau d’ un autre”. Le droit au minimum vital: L’Islam reconnaît aux nécessiteux le droit d’être aidés et assistés: “Une petite partie de leur richesse doit être distribuée aux nécessiteux et aux plus démunis ”. L’égalité devant la Loi: L’Islam donne à ses citoyens le droit à l’égalité complète et absolue devant la Loi. Les dirigeants ne sont pas au-dessus de la loi : Une femme, qui appartenait à une famille noble et influente, fut arrêtée pour vol. L’affaire fut amenée devant le Prophète, et il fut demandé à celui-ci qu’on épargnât à cette femme le châtiment pour vol. Le Prophète répondit: “les nations qui vécurent avant vous furent détruites par Dieu, elles châtiaient l’homme du commun pour un délit et laissaient aller les dignitaires malgré leurs crimes ; par Celui qui tient ma vie entre Ses mains, je jure que même si c’était Fatima, la fille de Muhammad, qui avait commis ce crime, je lui aurais fait couper la main”. Le droit de participer aux affaires de l’Etat : “ Ils délibèrent entre eux au sujet de leurs affaires ” (42 :38). Par shoura ou assemblée législative on entend la chose suivante: la tête de l’exécutif du gouvernement doit être élus librement et en toute indépendance par le peuple. Enfin, il doit être clair que l’Islam tente d’appliquer les droits de l’homme ci-dessus mentionnés, ainsi que bien d’autres, non seulement par la mise en place de certaines sauvegardes, mais également en invitant l’humanité à transcender le niveau inférieur de la vie animale afin de dépasser les simples liens créés par la parenté de sang, la supériorité raciale, l’arrogance linguistique et les privilèges économiques. Il invite l’humanité à essayer d’atteindre un niveau d’existence, où l’homme grâce à ses qualités intérieures, puisse réaliser l’idéal de la Fraternité Humaine.
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QUE DISENT ILS DE MOHAMMAD ?
04/04/2009 21:51
(que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient sur lui) A l’époque des croisades, le Prophète Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) fut l’objet de calomnies de toutes sortes. Avec l’avènement de l’âge moderne, marqué par la tolérance religieuse et la liberté de pensée, il y eut un grand changement dans l’approche des auteurs occidentaux, dans leur façon de décrire la vie et le caractère de Mohammad(que la Paix et la Bénédiction soient avec lui). L’exposé de certains érudits non-musulmans concernant le Prophète Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui),justifiera d’ailleurs cette opinion. Cependant, l’Occident doit encore faire un pas en avant pour découvrir la grandeur de Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) et il est indéniable qu’il est le dernier Prophète de Dieu, envoyé pour l’humanité tout entière. En Occident, il est d’ailleurs étrange qu’en dépit des hommages éclatants qui lui sont rendus pour son intégrité et son œuvre, son titre de Prophète de Dieu lui soit dénié, explicitement ou implicitement. Ce jugement largement popularisé, porte le fardeau des diffamations multiples à son encontre. Il faut ici oublier les préjugés et chercher sereinement, objectivement, et en toute fiabilité, le vrai Mohammad (PBSL), un homme, qui du fin fond du désert allait changer la face du monde. Les faits marquants de sa vie mentionnés ici très sommairement, visent à contribuer à cette recherche d’objectivité et d’impartialité, concernant sa qualité de Messager de Dieu. Jusqu’à l’âge de quarante ans, Mohammad (PBSL) ne fut pas connu comme homme d’état, ni comme prédicateur ou orateur. Jamais on l’avait entendu parler de principes métaphysiques, d’éthiques, de loi, de politique, d’économie ou de sociologie. Certes, on lui connaissait un excellent caractère, une grande intégrité, et de bonnes manières. Mais, il n’y avait en lui, aucun trait particulièrement frappant ni réellement extraordinaire, qui puisse inciter les hommes à s’attendre à quelque chose de grandiose ou de révolutionnaire de sa part. Lorsqu’il sortit de la grotte (Hira), avec un nouveau message, il était entièrement transformé. Est-il possible qu’un être doté de telles qualités devienne, soudainement “un imposteur” et qu’il prétende être l’Envoyé de Dieu, s’attirant ainsi la colère et les coups de son peuple? On peut se poser la question: pour quelle raison a-t-il choisi de souffrir toutes ces épreuves? Son peuple lui proposa même de le nommer Roi et de poser à ses pieds toutes les richesses du pays, à la seule condition qu’il cesse de prêcher sa religion. Il décida de rejeter toutes ces propositions alléchantes, et continua à prêcher sa religion, tout seul, malgré toutes sortes d’insultes, un blocage social et, même, d’attaques physiques que lui infligea son peuple. N’était-ce donc pas grâce au soutien de Dieu, à sa profonde conviction dans le message d’Allah, ainsi qu’à sa ferme volonté de la diffuser comme cela lui fut ordonné, qu’il put ainsi résister à toutes les agressions et à toutes les conspirations visant à l’éliminer? D’autre part, et malgré une rivalité avec les juifs et les Chrétiens, qui se moquaient de lui, pourquoi a-t-il fait de la croyance en Jésus-Christ et en Moïse, ainsi qu’en d’autres prophètes de Dieu (que la Paix et la Bénédiction soient avec eux), une condition essentielle sans laquelle il n’est guère possible d’être musulman? Cela défie la raison. Avons-nous une preuve incontestable de sa qualité de prophète, dans la façon dont cet homme illettré qui avait mené pendant quarante ans une existence paisible, réussit, dès qu’il commença à prêcher son message, à impressionner toute l’Arabie, émerveillée et fascinée par sa magnifique éloquence? Certes non, l’éloquence seule ne saurait prouver une inspiration divine. Mais lorsque le message remue royaumes et empires, alors il y a tout un faisceau d’évidences qui s’impose. En plus, comment pouvait-on être capable d’énoncer ces vérités de nature scientifique, contenues dans le Coran, que nul n’était censé avoir découvertes à l’époque? Enfin, pourquoi a t-il choisi une vie austère, même après qu’il eut acquis pouvoir et autorité? En fait, il suffirait de méditer ses dernières paroles: “Nous, qui formons la communauté des prophètes, n’avons pas d’héritiers. Ce que nous laissons, c’est pour la charité“. A vrai dire, Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) représente le dernier maillon de la chaîne des prophètes envoyés sur terre et à différentes époques, depuis le début de la vie humaine sur cette planète. Ce résumé très concis et incomplet ressemble fort à un conte de ...Milles et Une Nuit. Il a l’aspect de l’apologie du disciple face à son maître. Mais l’aspect seulement, car ici, il s’agit d’Histoire, documentée et vérifiable. Quant au Maître, il n’y en a qu’un: c’est Dieu, et Mohammad (PBSL) ne fut qu’un messager...de ce même Dieu. Vont suivre des citations de spécialistes non-musulmans, et nulle apologie de rigueur: la vérité nue: jugez. “Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité de la réussite sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mohammad? Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires; ils n’ont fondé (quand ils ont fondé quelque chose) que des puissances matérielles qui s’écroulèrent souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité mais il a remué de plus des autels, des dieux, des religions, des idées, des croyances, des âmes... Sa patience dans la victoire, son ambition toute d’idée, nullement d’empire, sa prière sans fin, son triomphe après le tombeau attestent plus qu’une imposture, une conviction. Ce fut cette conviction qui lui donna la puissance de restaurer un dogme. ce dogme était double, l’unicité de Dieu et l’immatérialité de Dieu; l’un disant ce que Dieu est, l’autre disant ce qu’il n’est pas: l’un renversant avec le sabre des dieux mensongers, l’autre inaugurant avec la parole une idée! “Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes rationnels, d’un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Mohammad!` à toutes les échelles ou l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut le plus grand?` Lamartine, Histoire de la Turquie Paris, 1854. Tome 1 et Livre 1, p. 280 “Ce n’est pas la propagation mais la permanence de sa religion qui mérite notre émerveillement; la même impression, pure et parfaite, qu’il laissa à la Mecque et à Médine, se retrouve, après douze siècles, chez les Indiens, les Africains et les Turcs, prosélytes du Coran...Les Musulmans ont su résister, uniformément, à la tension de réduire l’objet de leur foi et de leur dévotion au niveau des sens et de l’imagination de l’homme. “Je crois en Un seul Dieu et en Mohammad, son prophète”; ceci enferme la profession de Foi de l’Islam, de façon simple et invariable. L’image intellectuelle de la Divinité ne s’est jamais vue dégradée par une idole, quelle qu’elle soit; les hommages rendus au prophète n’ont jamais franchi la mesure de la vertu humaine; ses préceptes vivants ont restreint la gratitude de ses disciples dans les limites de la raison et de la religion.“ Edward Gibbon et Siomn Ocklay History of The Saracen Empire “Il était César et le pape réunis en un seul être; mais il était le Pape sans avoir les prétentions du Pape, et César sans avoir les légions de César: Sans armée, sans garde du corps, sans palais et sans revenu fixe; s’il y a un homme qui a le droit de dire qu’il règne par la volonté divine, se serait Mohammad, puisqu’il a tout le pouvoir sans avoir les instruments ni les supports.” Bosworth Smith, Mohammad and Mohammadanism, Londres, 1874, p.92 “Il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et de quelle façon il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce prophète prodigieux, l’un des grands messagers de l’Etre Suprême. Même si mes discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe.“ Annie Besant, The Life And Teachings of Mohammad. Madras, 1932, p.4. “La façon dont il accepta les persécutions dues à sa foi, la haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son œuvre ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale. La supposition selon laquelle Mohammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout. Et pourtant aucune des grandes figures de l’histoire n’est si peu appréciée en Occident que le Prophète Mohammad.” W. Montgomery, Mohammad at Mecca, Oxford, 1953, p. 52 “Homme d’affaires prospère dès l’âge de vingt ans, il devait bientôt devenir directeur des caravanes de chameaux d’une veuve fortunée. Celle-ci reconnaissant ses mérites, lui proposa le mariage. Bien qu’elle fut de quinze ans son aînée, il l’épousa et fut un époux dévoué jusqu’à sa mort.“ “De même que la plupart des grands prophètes qui le précédèrent, Mohammad chercha à éviter l’honneur de transmettre la parole divine, se considérant comme indigne d’accomplir cette tâche. Mais l’ange lui ordonna: “Lis!” De ce que nous connaissons de sa vie, nous savons que Mohammad ne savait ni lire ni écrire, mais il commença à dicter des mots qui lui étaient inspirés, et qui allaient bientôt transformer une grande partie du globe par le verset: “Il n’y a qu’un seul Dieu.” “Sur tous les plans, Mohammad était un esprit éminemment pratique. Lorsque son fils bien aimé, Ibrahim, mourut, il y eut une éclipse, et des rumeurs s’étendirent rapidement disant que Dieu lui avait exprimé personnellement ses condoléances. Or, on dit que Mohammad lui-même affirma qu’une éclipse étant un phénomène naturel, il est insensé d’attribuer ce genre de phénomène à la naissance ou la mort d’un être humain.“ “A la mort de Mohammad, certains voulurent le déifier, mais son successeur administratif mit fin à cette vague d’hystérie par une des paroles les plus belles de l’histoire religieuse: Si l’un d’entre vous alla jusqu’à rendre un culte à Mohammad, il est mort. Mais si c’est à Dieu qu’il rend un culte, il vivra pour l’éternité.” James A. Michener, Islam: The Misunderstood Religion. dans la revue Reader’s Digest (édition américaine). Numéro de mai 1955, p. 68-70 “Certains lecteurs seront peut-être étonnés de me voir placer Mohammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d’influence en ce monde, et d’autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Mohammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les plans: religieux et séculier.“ Michael H. Hart, The 100: A Ranking of the Most Influential Persons in History (Un classement des plus influentes personnalités de l'Histoire) New-York: Hart Publishing Co. Inc. 1978 p. 33.
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QUE DISENT ILS DE L'ISLAM ?
04/04/2009 21:50
L’Islam qui fut révélé à Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) est la continuation et l’apogée de toutes les religions précédemment révélées. Il est donc éternel et s’adresse à tous les peuples. Ce dogme Islamique est étayé par des faits éclatants de vérité. Tout d’abord, aucun autre livre inspiré ne nous est ainsi parvenu dans sa forme et avec son contenu originel. En second lieu, aucune autre religion ne peut, avec une telle certitude, prétendre guider l’homme à tous les stades de sa vie terrestre, et ce, pour toutes époques. L’Islam s’adresse à l’humanité dans son ensemble et montre le chemin qui mène à la solution des problèmes humains. Depuis mille quatre cents ans, il a surmonté l’épreuve du temps et présenté les valeurs capables d’établir la société idéale, comme celle qui fut instaurée sous le prophète Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui). La victoire qu’a eu Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) sur ses ennemis les plus acharnés est le fait qu’il les amena eux aussi, sans faire usage de la force, dans l’Islam, ce qui, somme toute, est un miracle. Les idolâtres, ceux qui perpétuaient aveuglément les moeurs et servitudes, et ceux-là même qui ont bafoué les droits de l’homme et répandu son sang se sont convertis sous la conduite de l’Islam et de son prophète pour former la nation la plus sage de toutes. L’Islam les a fait accéder aux sommets de la spiritualité et de la dignité humaine en prônant la justice comme seul critère de mérite et d’honneur. L’Islam a façonné leur vie sociale, culturelle et morale, et établi des règles en leur donnant des lois et des principes répondant à la nature humaine, et par cela valables jusqu’à la fin des temps, la nature humaine étant immuable. Il est regrettable que l’Occident Chrétien, plutôt que de s’ouvrir à l’Islam et à son incroyable épanouissement, l’ait considéré comme une religion rivale. Au temps des croisades, cette opposition n’a fait que s’accroître. L’Occident n’a jamais cessé de ternir l’image de l’Islam dans une abondante littérature. Cependant, il est à noter qu’aujourd’hui l’Islam persuade de son authenticité les élites modernes dont les observations courageuses et objectives battent en brèche toutes les charges portées contre lui. Nous reproduisons ici les témoignages sur l’Islam de quelques grands auteurs non-musulmans. La vérité n’a pas besoin d’avocat pour plaider sa cause. Mais une certaine médisance, dont l’Islam n’a guère cessé de faire objet, a créé une profonde confusion dans les esprits. Nous espérons que ces citations contribueront à rétablir la vérité ainsi qu’à amorcer une approche objective de l’Islam. “Il (l’Islam) a substitué l’homme au moine, il a apporté l’espoir à l’esclave, la fraternité à l’humanité et a ainsi dévoilé la quintessence de la nature humaine” Canon Taylor - Conférence au “Church Congress”, Wolverhampton, 1887. Texte cité dans “The Preaching of Islam”, Londres, 1913, p. 71-72. “L’une des plus belles aspirations de l’Islam est la justice. En lisant le Coran, j’y ai rencontré une doctrine de vie dynamique, non une éthique mystique, mais une éthique apte à mener à bien la vie quotidienne et convenant au monde entier” Sarajini Naidu - Conférence sur “The Ideals of Islam” Texte cité dans “Speeches And Writings of Sarajini Naidy”, Madras, 1918, p. 167. “L’histoire montre clairement que la légende des musulmans fanatiques, balayant le monde et imposant l’Islam par la pointe de l’épée aux races conquises est un des mythes les plus fantastiquement absurdes qui n’aient jamais été rapportés par les historiens” De Lacy O’Leary - “Islam At The Crossroad”, Londres, 1923, p. 8. “L’Islam a encore de nombreux services à rendre à l’humanité. Après tout, il est plus proche de l’Orient réel que ne l’est l’Europe et il possède une magnifique tradition de compréhension et de coopération inter-raciales. Aucune autre société n’a ainsi réussi à unir, en un même statut, un même objectif et un même effort, tant de races d’hommes différentes... L’Islam a encore le pouvoir de réconcilier des éléments raciaux et de traditions apparemment irréconciliables. Si jamais il fallait remplacer l’opposition des grandes sociétés occidentales et orientales par la coopération, la médiation de l’Islam en serait une condition indispensable. Il détient la solution du problème auquel l’Europe est confrontée dans ses relations avec l’Orient. S’ils s’unissent, en rejetant cette coopération de l’Islam,..., alors la solution ne peut qu’être désastreuse pour les deux” H.A.R. Gibb - Whither Islam”, Londres, 1932, p. 379. “J’ai toujours eu haute estime pour la religion de Mohammad à cause de sa merveilleuse vitalité. C’est la seule religion qui me semble posséder cette capacité d’assimilation aux différentes étapes de l’existence. J’ai étudié cet homme merveilleux qui, à mon avis, est loin d’être un Antéchrist, et qui devrait être appelé le Sauveur de l’humanité. J’estime que si un homme comme lui devait exercer une hégémonie sur le monde moderne, il réussirait à résoudre ses problèmes de façon à lui apporter le bonheur et la paix. En parlant de la foi de Mohammad, j’ai prédit que cette dernière serait acceptée par l’Europe de demain comme elle est déjà acceptable par l’Europe d’aujourd’hui” G.B. Shaw -“The Guenuine Islam”, Vol. 1, N° 8, 1936. “La disparition du racisme, comme c’est le cas chez les musulmans, est l’une des réussites les plus marquantes de l’Islam et il y a dans le monde contemporain une urgente nécessité à propager cette vertu islamique...” A.J. Toynbee -“Civilisation On Trail”, New-York, 1948, p. 205. “L’essor de l’Islam constitue peut-être l’événement le plus étonnant de l’histoire de l’humanité. Surgissant d’une terre et d’un peuple négligés, L’Islam c’est répandu en un siècle, à travers toute la planète, ébranlant de grands empires, renversant des religions établies de longue date, reforgeant l’âme des races et construisant un monde totalement nouveau, un monde islamique. Plus on examine ce développement de près, plus il nous semble extraordinaire. Les autres grandes religions ont fait leur chemin lentement, en luttant péniblement et ont finalement triomphé grâce à l’aide de monarques puissants convertis à la nouvelle Foi. Le Christianisme avait son Constantin, le Bouddhisme son Asoka et le Zoroastrisme son Cyrus, prêtant chacun au culte de son choix la force d’une autorité séculière. Ce n’est pas le cas de l’Islam. Émergeant d’une terre désertique habitée par une race nomade qui ne s’était jamais fait remarquer auparavant dans les annales de l’humanité, l’Islam s’est lancé dans sa grande aventure faiblement soutenu par les hommes et allant à l’encontre de forces matérielles terribles. Et pourtant l’Islam a triomphé avec une facilité apparente et deux générations ont vu le Fier Croissant porté en triomphe des Pyrénées à l’Himalaya et du désert d’Asie Centrale aux déserts d’Afrique Centrale” A.M.L. Stoddard - Texte cité dans “Islam:The Religion Of All Prophets”, Bagum Bawani Waqf, Karachi, p.56. “L’Islam est une religion essentiellement rationnelle dans la plus large acception étymologique et historique du terme. La définition du rationalisme en tant que système qui fonde les croyances religieuses sur les principes fournis par la raison lui est parfaitement applicable. Il est indéniable que bien des doctrines et des systèmes de théologie ainsi que de nombreuses superstitions, de la vénération des saints à l’utilisation de chapelets et d’amulettes, se sont greffées sur le tronc principal du credo musulman. Mais, malgré l’ampleur du développement , dans tous les sens du terme, des enseignements du Prophète, le Coran a invariablement maintenu sa place en tant que point de départ fondamental et le dogme de l’unicité de Dieu y a toujours été proclamé avec une grandeur, une majesté, une pureté inébranlables ainsi qu’avec une conviction assurée qu’il est difficile de retrouver en dehors de l’Islam. Cette fidélité au dogme fondamental de la religion, la simplicité élémentaire de la formule par laquelle il est énoncé, la preuve qu’il détient de la fervente conviction des hommes qui le propagent, sont autant de causes permettant d’expliquer le succès de la progression de l’Islam. Un credo si précis, si dénué de toute complexité théologique, et donc si accessible à la compréhension ordinaire, un merveilleux pouvoir pour se frayer un chemin dans la conscience des hommes” Edward Montet -“La propagande chrétienne et ses adversaires musulmans”, Paris 1890. Texte cité dans “The Preaching Of Islam”, Londres, 1913, p. 413-414. “L’Islam est un malentendu. Lorsqu’il se fait entendre, les oreilles et les esprits brouillent ses paroles et ne retiennent que les contradictions. Tout devient trouble : on confond religion et civilisation, travailleurs immigrés et politique de l’or noir. Depuis des siècles, musulmans chrétiens et juifs guerroient Ils le font pour des oppositions «viscéralement religieuses», ignorant tout des sources et des vrais chemins de chacune de ces religions. Avec le temps, les malentendus sont devenus des préjugés solides envahissant l’histoire et les consciences. Dans les récits, fables et conversations, le cimeterre des contes d’Orient devient le sceptre de Mahomet et l’on finit par croire que l’Islam fut fondé sur le sang et la fureur... Alors qu’il n’en est rien. Sait-on que Mahomet voulut se rapprocher des juifs, que les croisés occidentaux furent plus séduits que réduits ? Sait-on que chrétiens et musulmans qui depuis treize siècles se heurtent pour se dominer et se neutraliser ont en commun un certain Jésus et que le porche de la Grande Porte de la mosquée de Fatett-pur Sikri, au sud de Dehli, porte l’inscription: Jésus (la paix soit sur lui) a dit Le monde est un pont Passe sur lui Mais n’y établis pas ta demeure. Tout cela, et bien d’autres choses encore sont ignorés...” Guillemette de Sairigné - “L’Islamisme” p.7 - Ed. Seghers - 1977 “Le prophète (Mohammad) avait établi un document qui stipulait entre autres: les juifs et le chrétiens seront protégés de toutes insultes ou vexations, ils auront les mêmes droits que les musulmans à notre protection et services, en plus, ils pratiqueront leur religion aussi librement que les musulmans.” Huston Smith - Citations de son livre “The World’s Religions” - Ed. Harper Collins, 1991, p.256 “Il est dommage que l’Islam ait été stéréotypée comme la religion de l’épée. La réalité historique est que l’expansion de l’Islam est habituellement le fruit d’une persuasion et non d’une force militaire. De toute façon, l’Islam ne peut être forcé sur quiconque; car si la shahada (la déclaration de foi) est forcée, il ne s’agit plus d’Islam.” Ira Zepp - “A Muslim Primer” - 1992 - Wakefield Ed. - US - p. 134
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QUE DISENT ILS DU CORAN ?
04/04/2009 21:46
L’humanité a eu connaissance des commandements de Dieu par deux voies: la première est la parole d’Allah, la seconde est l’oeuvre des prophètes qui ont été choisis par Dieu afin de communiquer sa volonté aux êtres humains. Ces deux voies vont de pair et toute tentative pour connaître la volonté de Dieu en négligeant l’une ou l’autre est illusoire. Les Hindous, délaissant leurs prophètes, se plongèrent dans leurs livres qui se révélèrent être des labyrinthes dans lesquels ils s’égarèrent. Les Chrétiens, quand à eux, ne prêtèrent guère d’intérêt au livre d’Allah et n’accordèrent d’importance qu’au Christ, non seulement ils lui donnèrent rang de divinité, mais ils négligèrent jusqu’à l’essence du monothéisme (Tawhid) contenu dans la Bible. En réalité, les principales écritures révélées avant le Coran, c’est-à-dire l’Ancien Testament et l’Évangile, n’ont été transcrites sous formes de livres qu’après le temps des prophètes (et encore, ce fut après traduction) car les disciples de Moïse et de Jésus ne firent que peu d’efforts pour préserver ces révélations du vivant de leurs prophètes. Elles ne furent écrites que longtemps après la disparition de ceux auxquels elles avaient été révélées. C’est ainsi que la Bible telle que nous la connaissons aujourd’hui (l’Ancien et le Nouveau Testament) est l’agencement de plusieurs récits (qui concernent les révélations primitives et dont nous ne possédons que les traductions) ainsi que des ajouts, changements et suppressions qui y ont été faits par les disciples, ou autres sucesseurs. A l’opposé, le Coran (le dernier livre révélé) subsiste dans sa forme originale. Allah a révélé Lui-même qu’il sera préservé. C’est la raison pour laquelle le Coran a entièrement été écrit du vivant du Prophète Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) sur des feuilles de palmier, des morceaux de parchemin, des os... De plus, des dizaines de milliers de compagnons du Prophète mémorisèrent le Coran dans sa totalité. Le Prophète lui-même le récitait à l’ange Gabriel une fois par an et dans les dernières années de sa vie, Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) le récitait deux fois par an. Plus tard, le premier Calife Abou Bakr chargea Zeid Ibn Thabit, le scribe du Prophète, de rassembler les écrits du Coran en un seul volume qui ne quitta pas Abou Bakr jusqu’à sa mort. Il passa alors aux mains du second Calife Omar, puis à celles de Hafsa, l’épouse du Prophète. Le troisième Calife Othman fit faire plusieurs copies de ce volume original et les expédia dans les différents territoires musulmans. Le Coran fut méticuleusement préservé car il devait être le livre des commandements qui allaient guider l’humanité pour l’éternité. C’est pour cette raison qu’il ne s’adresse pas seulement aux Arabes bien qu’il fut révélé dans leur langue. Il s’adresse à l’homme en tant qu’être humain. L’application des préceptes coraniques est démontrée par la vie exemplaire de Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) ainsi que par celles de tous les bons musulmans. Le Coran renferme des règles qui, s’appuyant sur les ressources accessibles à l’homme, ont pour but le bien être de l’individu. La sagesse coranique décide en toute chose. Elle ne condamne ni ne martyrise la chair mais elle ne néglige pas l’âme. Elle ne donne pas forme humaine à Dieu et elle ne déifie pas l’homme. Chaque chose a sa place dans la création. Ceux qui prétendent que Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) est l’auteur du Coran soutiennent quelque chose d’humainement impossible. Un homme du sixième siècle de l’ère chrétienne aurait-il pu émettre des vérités scientifiques semblables à celles que contient le Coran? Aurait-il pu décrire l’évolution de l’embryon dans l’utérus avec autant de précisions que la science moderne le fait elle-même? Non. Il y a des évidences. Ce même Coran, 1400 ans de cela, a contribué, comme jamais aucun livre ne l’a fait, à expliquer certains grands phénomènes qui régissent notre univers et dont la plupart n’ont été (re) “découverts” qu’au 20è siècle par les savants: le big-bang, la création de la terre, l’atome, l’expansion de l’Univers, le cycle de l’eau, l’orbite des planètes, la physiologie végétale, l’embryogenèse,etc. Des connaissances qu’il était absolument impossible d’acquérir à l’époque du prophète. Il n’y a aucune explication humaine à ce phénomène. Cela amena d’ailleurs la conversion de nombreux savants occidentaux. D’autre part, peut-on logiquement penser que Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui), qui jusqu’à l’âge de 40 ans n’était connu que pour son honnêteté et son intégrité, lui, ne sachant ni lire ni écrire, aurait soudainement entreprit la rédaction d’un livre dont la qualité littéraire reste inégalée et dont l’équivalent n’a jamais été reproduit par aucun de ceux qui forment le pinacle ou l’élite des plus grands poètes et orateurs arabes? Enfin, est-il justifié de dire que Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui), surnommé Al-Amine (celui qui est digne de confiance) par ces contemporains et dont les érudits non-musulmans continuent d’admirer l’honnêteté et l’intégrité, aurait soutenu de faux énoncés et entraîné à sa suite des milliers d’hommes de caractère, honnêtes et intègres? Mohammad aurait-il été capable d’établir ce qui a été qualifié comme «la meilleure société humaine sur terre», avec de vils mensonges? Outre l’Histoire, cela défierait la logique et la raison. Tous ceux qui cherchent la vérité avec sincérité et impartialité concluront que le Coran est le livre de Dieu. Sans toutefois être en accord avec tout ce qu’ils disent, nous citons ici les opinions de quelques érudits non-musulmans sur le Coran: “ Aussi chaque fois que nous le lisons, dès le commencement, il (le Coran) nous rebute. Mais soudain il séduit, étonne et finit par susciter l’admiration. Son style, en harmonie avec son contenu et son objectif, est sévère, grandiose, terrible, à jamais sublime. Ce livre continuera d’exercer une profonde influence sur les temps à venir” J.W. Goethe, cité dans “Dictionary of Islam” de T.P. Hughes, p. 526. “ Le Coran occupe, de l’aveu général, une place importante parmi les plus grands écrits religieux de l’humanité. Bien qu’étant la dernière-née des inoubliables oeuvres de ce type de littérature, il n’y a aucune d’elles qui le surclasse dans le merveilleux impact qu’il a su créer sur une multitude d’hommes. Il a fait naître un tout nouvel aspect de la pensée humaine et un caractère tout aussi nouveau. Tout d’abord il convertit de nombreuses tribus hétérogènes des déserts de la péninsule arabe en une nation de héros, et fonda par la suite les grandes institutions politico-religieuses caractéristiques du monde musulman, constituant ainsi l’une des forces majeures avec lesquelles l’Europe et l’Orient doivent désormais compter” G. Margoliouth, cité dans “Introduction au Koran” de J.M. Rodwell, Everyman’s Library, New-York, 1977, p. 7. “Les passages les plus émouvants du Coran ont en effet trait à l’unité de Dieu, dont chacune des pages du Livre traite, à Sa Majesté, à Son immatérialité et à Sa Miséricorde. Le monothéisme intrangisant de l’Islam lui fournit son caractère le plus fondamental de religion de l’Absolu et de force persuasive. (...) Le Coran demeure, de nos jours encore, le type inimitable et transcendant de la lettre arabe. Il ne représente pas seulement le prototype de l’œuvre littéraire par excellence, mais aussi la source de la littérature arabe et musulmane qu’il crée, puisque la religion qu’il révèle est à l’origine d’un grand nombre de démarches intellectuelles...” Marcel A. Boisard, “L’humanisme de l’Islam” , 3è édition, Albin Michel, 1979, p.48 et 52 “Comment un homme, illettré au départ, aurait-il pu, en devenant par ailleurs, du point de vue de la valeur littéraire, le premier auteur de toute la littérature arabe à énoncer des vérités d’ordre scientifique que nul être humain ne pouvait élaborer en ce temps-là, et cela, sans faire la moindre déclaration erronée sous ce rapport?” Maurice Bucaille, “La Bible, le Coran et la science”, 1978, p. 126. “Peut-être que l’on ne saurait, ici, évaluer ses mérites en tant qu’oeuvre littéraire, suivant des règles préconçues, nées d’un goût esthétique et subjectif, mais plutôt par rapport aux effets qu’il eut sur les contemporains et les compatriotes de Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui). S’il a choisi un ton aussi austère et convaincant pour s’adresser aux coeurs de ses auditeurs, pour souder des éléments centrifuges et antagonistes en un ensemble compact et bien structuré, animé par des idées jusqu’à lors inconnues de l’intellect arabe, son éloquence était sans doute parfaite, ne serait-ce que du fait d’avoir converti des tribus sauvages en une nation civilisée et ajouté une nouvelle trame à la vieille chaîne de l’histoire” Dr. Steingass, cité dans “Dictionary of Islam” de T.P. Hughes, p. 528. “Voulant par la présente tentative surclasser mes prédécesseurs et proposer quelque chose qui saurait faire résonner, quoique faiblement, la rhétorique sublime du Coran arabe, j’ai éprouvé toutes les peines à maîtriser les rythmes complexes et magnifiquement variés qui, outre le message lui-même, permettent au Coran de compter incontestablement parmi les plus grands chefs-d’oeuvre littéraires de l’humanité. Cette caractéristique, cette “symphonie inimitable” - ainsi que le croyant Pickthall décrit son «Holy Book» dont les airs poussent les hommes à l’extase et aux larmes” - a été presque totalement ignorée par les traducteurs précédents; ainsi, on ne s’étonne guère de constater que ce qu’ils ont écrit parait terne et plus par rapport à l’original, somptueusement orné” Arthur J. Arberry, “The Coran Interpreted”, University Press, Oxford, 1964, p. 10. “Une analyse purement objective du Coran, à la lumière des connaissances modernes, nous amène à reconnaître l’harmonie existant entre les deux, ainsi qu’on l’a fait ressortir à maintes reprises. On a du mal à s’imaginer qu’un homme du temps du Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) ait pu être l’auteur de telles affirmations, compte tenu du niveau intellectuel de l’époque. De telles considérations répondent en partie de la place exceptionnelle qu’occupe la Révélation coranique et contraignent le scientifique impartial à admettre son incapacité de fournir une explication fondée uniquement sur la logique matérialiste” Maurice Bucaille, “Le Coran et la science moderne”, 1981, p. 18. “(Parlant du Coran) Cette symphonie inimitable, dont le seul son déclenche pleurs et extases.” Marmaduke Picktall dans son introduction à sa traduction du Coran (Londres) “Le Coran est la bible mahométane (sic), et est plus révéré que n’importe quel livre sacré, plus que l’Ancien Testament juif ou le Nouveau Testament chrétien” J. Shillidy (Dr en théologie) dans “The lord Jesus in the Koran” - Surat 1913, p.111matérialiste ”.(8).
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